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Andoni ETXARRI (2009/11/14)

Le mur de la Bidassoa

Le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin et la réunification de l'Allemagne, constituent un des événements majeurs de l'après guerre. A l'unisson les médias français, espagnols et basques nous ont relayé l'histoire de cet anniversaire.

Nul n'a su, cependant, faire le rapprochement avec le mur de la Bidassoa, qu'il nous a fallu subir par le passé et dont nous souffrons encore. Ce mur a priori virtuel, a connu sa période physique, matérialisée par l'interdiction faite à nos voisins du sud de le franchir durant de longues années, à moins de ne s'engager dans la Phalange de Primo de Rivera.

La diplomatie, la politique, firent qu'elle fut carrément fermée du 1er mars 1 946 au 10 février 1948, j'étais tout petit garçon, mais je me souviens encore de certains dimanches ou nous allions jusqu'au pont international saluer ma tante et mon frère, qui se trouvaient sur l'autre rive.

Nombre de réfugiés au nord montaient à Biriatou pour parler avec leurs parents ou amis restés au sud, qui les attendaient en face. Mais il y avait un poste de guardia civil tous les cent mètres ce qui rendait la tâche difficile.

Des coups de feux partaient sur les baigneurs à Hondarribi, plus ou moins entraînés par le courant.

Bien sûr cela ne concernait que ceux qui, comme moi, simplement basque en somme, avaient de la famille de l'autre côté. Pendant longtemps il nous a fallu aussi subir les turpitudes de la police de l'état voisin, qui selon leur humeur vous laissait passer ou pas. (...)

Mais ce ne sont là que des histoires Basco-Basques, comme lors des événements provoqués par le tristement célèbre GAL.

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