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LE JOURNAL Antton Etxeberri 2010/5/22

La défense de l'euskara chez nos élus aussi

La Basse-Navarre va organiser ce week-end sa première fête de l'euskara à St-Palais. Poussées par les défenseurs de l'euskara, les trois communautés de communes de Basse-Navarre ont joué le jeu en acceptant d'organiser et de financer cette journée de promotion de l'euskara. Une semaine après la manifestation qui a atteint un nombre record de participants à Iruñea, ce sont aujourd'hui les Bas-Navarrais qui prennent le relais. (...) Si la Basse-Navarre est la province du Pays Basque Nord qui compte le plus de locuteurs bascophones, les chiffres ne plaident pourtant pas à la réjouissance excessive: par exemple, seulement 52,4 % d'enfants sont dans l'enseignement immersif ou bilingue. Si ce nombre peut satisfaire un certain nombre d'élus qui mettent en avant la progression que cela représente en les comparant à il y a quinze ans, il est certain que l'on ne peut s'en satisfaire, car il est loin de permettre de sauver la langue basque. Il a fallu une génération à l'Etat français pour tenter de faire disparaître la pratique de l'euskara dans la société, par le biais de l'armée et de l'Education Nationale. Grâce aux initiatives des défenseurs de l'euskara, il n'y est pas entièrement parvenu. Aujourd'hui, la majorité des élus montre un autre visage vis-à-vis de l'euskara, même s'il en existe encore beaucoup au Pays Basque qui considèrent que sauver la pratique de l'euskara porte préjudice à la langue française. Nombreux sont les exemples qui montrent que sauver l'euskara n'est pas la priorité de tous nos élus. Notamment en Pays Basque intérieur. D'où la nécessité de multiplier les initiatives comme celle de ce week-end à St-Palais.

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